Implant mammaire, une intervention à risque cancérogène potentiel

Implant mammaire

Beaucoup de femmes recourent à la chirurgie mammaire soit pour corriger les disproportions des deux seins, soit dans un but purement esthétique. Le souci réside en ce que cette intervention ne demeure pas sans risques. En effet, l’implant mammaire est un principal facteur de risque de cancers qu’il faudra prévenir.

Les dangers liés au recours à la chirurgie mammaire

Rien que dans l’Hexagone, le nombre de porteuses d’implants mammaires s’élève à environ 340 000. D’une façon générale, il s’agit d’enveloppes de diverses formes qui peuvent être faites à base de solution saline ou contenir du gel de silicone. Cette intervention s’applique souvent dans le cadre d’une chirurgie réparatrice ou esthétique. Dans le premier cas, l’implant sert à pallier l’insuffisance de volume et de taille de l’un des seins par rapport à l’autre. Dans le second, l’opération fait gagner un certain volume au niveau de la poitrine.

Les prothèses mammaires sont en réalité des implants qui nécessitent d’être insérés pour faire grossir les seins. Elles sont placées soit sous les muscles du thorax ou bien en dessous de la glande mammaire. Qu’il s’agisse des prothèses en silicone ou de celles à base d’une solution saline, elles affichent une durabilité limitée et doivent donc être remplacées d’un moment à un autre. D’après l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ces implants génèrent des dangers. Comme pour la plupart des interventions réalisées dans les blocs opératoires, la chirurgie mammaire comporte plusieurs risques à savoir :

  • La mauvaise cicatrisation.
  • Les douleurs qui s’accentuent de plus en plus.
  • Les effets secondaires dus aux anesthésies.

Mis à part cela, les prothèses mammaires peuvent provoquer aussi des lymphomes. Cette maladie est liée aux implants et elle peut entraîner le décès au cas où elle s’aggrave. Il s’agit notamment d’une sorte de cancer qui affecte le système lymphatique qui garantit le bon fonctionnement du système immunitaire. D’après les chercheurs, les causes du lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) proviennent de la texture même des prothèses. Il convient notamment d’en distinguer deux. Il existe des implants texturés et des prothèses lisses. Le premier type de prothèse accentue les risques d’apparition du lymphome. Pour un cas sur dix, il s’avère par ailleurs que ce cancer survient au bout d’une dizaine d’années après la pose du premier implant.

Les recommandations pour s’en prémunir au mieux

Depuis 2014, l’Institut national du cancer recommande aux porteuses d’implant mammaire de marque PIP de 2011 de réaliser un examen clinique ainsi qu’une échographie tous les ans. En 2015, cette préconisation a été mise à jour et s’applique maintenant à toutes les marques de prothèses mammaires. Pour s’assurer de la qualité de ces implants, cette entité leur fait bénéficier d’un suivi médical spécifique.

Il s’agit notamment de précautions qui concernent toutes les femmes qui ont subi une intervention chirurgicale mammaire, même pour le cas d’un symptôme non apparent. Ainsi, une fiche d’information leur sera remise avant chaque opération. Par ailleurs, les organismes de santé s’accordent à les sensibiliser sur les risques liés au LAGC et sur les symptômes susceptibles de nécessiter la surveillance d’un médecin. D’ores et déjà, les porteuses de prothèses mammaires se verront aussi attribuer une carte d’implant renseignant sur ses caractéristiques et sur sa marque.